œuvre

Œuvres récentes

Série Périph, ensemble de 38 gravures, Porte de la Chapelle
Format 20 x 30 cm, plaque 10 x 15 cm
Gravure à l’aquatinte sur papier Hahnemülhe 300 gr
Signée et numérotée à la main par l’artiste. Edition limitée à 38 exemplaires

Série Périph, ensemble de 38 gravures, Porte des Lilas
Format 20 x 30 cm, plaque 10 x 15 cm
Gravure à l’aquatinte sur papier Hahnemülhe 300 gr
Signée et numérotée à la main par l’artiste. Edition limitée à 38 exemplaires

Série Périph, ensemble de 38 gravures, Porte de St Cloud
Format 20 x 30 cm, plaque 10 x 15 cm
Gravure à l’aquatinte sur papier Hahnemülhe 300 gr
Signée et numérotée à la main par l’artiste. Edition limitée à 38 exemplaires

Ponts de pierre II

Pont de pierres II, dessin, 2020
Technique mixte
76 x 56 cm

Bouyer Chemin des crêtes I

Le chemin des crêtes, dessin, 2020
Technique mixte
56 x 76 cm

Les eaux vives I

Les eaux vives I, dessin, 2020
Technique mixte
 38 x 55 cm

Bouyer le Chant des eaux I

Le chant des eaux I, dessin, 2020
Technique mixte
38 x 55 cm

Le cœur des cèdres II, dessin, 2020
Technique mixte
56 x 76 cm

TEXTE

À propos

1972, Poissy, France

Professeure de gravure à l’École Estienne, Paris

Caroline Bouyer, artiste plasticienne graveuse, s’attache au territoire et à ses transformations.
Celui du corps et du rêve d’abord, avec les séries plus anciennes Les Bustes et Le Monde intérieur.
Mais très vite Caroline Bouyer dépasse le corps physique pour s’attacher à celui d’une ville, Paris, qu’elle arpente pour devenir témoin de ses transformations. Cela aboutira à un ensemble de gravures au carborundum sur de grands chantiers parisiens.
Un premier travail à propos des grands travaux effectués au cœur du XIIIème arrondissement de Paris a été mis en œuvre et récompensé en 2012 par le Prix Lacourière (BNF) et acquis par le Musée Carnavalet.

Une seconde série autour du port de Dunkerque et de sa zone industrielle (Arcelor Mittal entre autre) a été réalisée par l’artiste en 2012/2013 lors d’une résidence à Gravelines, invitée par le Musée du dessin et de l’estampe originale. Ce travail a donné lieu à une exposition et un catalogue.
Chaque série de gravures (monotypes et carborundum) s’accompagnait d’une prise de témoignages par l’artiste auprès d’habitants pour mieux comprendre leur perception de ces bouleversements architecturaux, économiques, culturels et d’urbanisation d’un espace donné.

En août 2014, l’artiste décide de se concentrer sur une nouvelle série qu’elle intitule Périph’ et qui va cette fois s’attacher à raconter sa vision du périphérique parisien actuel et de ses changements récents. Elle a eu envie d’investir ce lieu qu’est le périphérique, frontière poreuse entre deux mondes.

L’artiste prend en compte la notion du temps qui passe : par ses prises de vue photographiques, base de son travail et de ses recherches, l’artiste arrête à un temps T son regard sur un lieu (routes, portes, immeubles, chantiers en cours, etc.) tout en ayant conscience que d’août 2014 à janvier 2016 (date de la fin de ses pérégrinations), les espaces ont encore évolué.

C’est donc une chronologie décalée mais témoin d’un moment ; de ce qui fait évoluer la ville et de ce fait, ses habitants.

L’artiste garde une trace de son passage et c’est à partir de celle-ci qu’elle va élaborer ses œuvres, à travers des monotypes et des gravures en aquatinte. Elle propose ainsi 38 compositions, chacune sur un diffuseur, correspondant aux portes d’entrées et de sorties du périphérique. A partir de ses monotypes, elle réalise ensuite ses gravures en aquatinte, se laissant ainsi le temps de la réflexion pour créer une image qui ne soit pas qu’un compte rendu topographique mais bien une interprétation sensible d’un espace vivant.

Se mêlent dans le travail de l’artiste, ce qui est vu, ce qui a été vécu (souvenirs d’enfance communs, comme l’Eglise du Sacré-Cœur à la Porte de Gentilly lors des retours de vacances en voiture …), et ce qui est l’avenir (Les Grand Moulins réhabilités, la Philharmonie de Paris).

Parallèlement à ces séries, l’artiste a réalisé un ensemble de gravures associant différentes techniques autour de la ville et de la nature reprenant ses droits.
En 2020, Caroline Bouyer développe un travail de recherches combinant différentes impressions et du dessin en s’inspirant de paysages naturels. Ce sont les Les paysages autonomes.
La ligne est fine, vive, les compositions complexes, fouillées. Une atmosphère mystérieuse se discerne car sous un premier abord classique, la composition révèle des perspectives distendues, comme des failles au sein d’une nature sereine.

Le projet « Palimpseste » commencé en septembre 2023 est exposé pour la première fois à la Paris Print Fair par la galerie en 2024.
La démarche de recherche et la gravure sont l’essence de ce projet.
Initié par le déménagement de son ancien atelier, ce projet est né par la redécouverte de plaques de cuivre gravées et de stocks de vieux papiers et l’envie d’investir cette collection, de la recycler en la sublimant.

Portrait de Caroline Bouyer à l'atelier

CV

CURRICULUM VITAE

Expositions personnelles

2023 Territoires sacrés, Prieuré de Vausse, Bourgogne
2019 « Périph' », Slow Galerie, Paris
2018 « Mémoire vive » Chapelle des Jésuites, Chaumont
2017 « Au-delà des murs » Galerie L’yeuxcommuns, Tours
Mairie de Saint Ouen l’Aumone
2014 Galerie Acadie, Cajarc
Galerie l’aiguillage, les Frigos, Paris
2013 « Extra-muros » Musée du dessin et de l’estampe originale, Gravelines
Urbanités, Galerie de l’échiquier, Paris
2012 CE Air France, Orly
2009 Château des Tourelle, Le Plessis-Trévise
2003 « Métamorphoses » Galerie de l’Association pour l’estampe et l’art populaire, Paris
2002 Centre culturel, Cahors
« livres d’artistes » Librairie Galerie Artazart, Paris
2001 Galerie C. Clare, Paris
1999 Galerie la Hune, Paris

Monographie

2013 Caroline Bouyer, Extra-muros, Musée du dessin et de l’estampe originale, Gravelines, coédition Musée de Gravelines/Galerie Nathalie Béreau

Rencontres artistiques

2023
Collaboration avec « Le Monde Sauvage » : création d’un papier peint motif « Sources » en 2 variations
Collaboration avec Emmanuelle Blanc photographe : Création de la série « Sur-impressions » mélangeant gravure et photographique
2003
Nicolas de Jesùs pour la création d’ateliers de gravure et collection d’estampe « pour la mé-moire des Indiens Peintes Amateros de l’Alto Balsas », Mexique
1998
Balthus pour la réalisation d’une plaque gravée, Suisse
1997
Nino Ferrer pour la réalisation et l’édition d’une série de 15 gravures, Paris-Montcuq
1995
Claude Nougaro : édition d’un livre d’artiste « Plume d’Ange », Paris

Expositions collectives depuis 2010

2024 Paris Print Fair, Galerie Nathalie Béreau, Paris
2023 Paris Print Fair, Galerie Nathalie Béreau, Paris
2022 Paris Print Fair, Galerie Nathalie Béreau, Paris
Fondation Taylor, Paris
Galerie Serpent-vert, Paris
Galerie Hors-Champs, Paris
2021 « Eden ou le jardin retrouvé ? », Galerie Nathalie Béreau, Espace des Coutures St Gervais, Paris
Prix Espace Beaurepaire, Paris
2020
« Un voyage parisien », Galerie Nathalie Béreau, Espace des Grands Augustins, Paris
« rêves », Slow galerie, Paris
2019
« Parallèles », Galerie Nathalie Béreau, Espace Beaurepaire, Paris
2018 « Art et architecture » Centre d’art de Châtellerault
2017 Triennale de l’estampe, Chamalières
« Traversée » Galerie AAB, Paris
2016 « Corps accord » Galerie Nathalie Béreau c/° Galerie Christian Collin, Paris
2015 Salon d’Automne, Paris
2014 Sud estampe, Octon – Slow Galerie, Paris
2013 Salon Cutlog, Galerie Nathalie Béreau, Paris
Société des Peintres-Graveurs Français, Mairie du VIe, Paris
Lille Fair art, Musée de Gravelines, Lille
« Estampe dans la ville » graver maintenant, Ar(t)senal, Dreux
« Estampes Contemporaines » Galerie Nathalie Béreau, Paris
2012 Pointe et burin, Fondation Taylor, Paris
2011 « La taille et le crayon » Mairie du 9e, Paris
2010 Biennale de Saint Maur, Saint Maur
« Regard prospectif IV » Galerie Nathalie Béreau c/° Galerie Christian Collin, Paris

Collections publiques

Les Dominicaines, Espace Culturel et Artothèque
Musée Carnavalet, Paris (Paris XIII et Périph’)
Musée du dessin et de l’estampe originale, Gravelines
Bibliothèque nationale de France, Paris
Artothèque du Centre d’art de Châtellerault
Artothèque « La réserve » Vannes
Artothèque, Air France, Orly
Artothèque, Villiers-Le-Bel

Prix

2020 1er Prix Espace Beaurepaire, Paris
2015
1er prix ADAGP section gravure, salon d’Automne Paris
2012 1er prix Lacourière, Bibliothèque Nationale de France, Paris
2010 1ère mention, prix Lacourière, Bibliothèque Nationale de France, Paris
2009 1er prix de la Biennale de Saint Maur, Saint Maur
2006 2ème prix Estamp’ art 77, France
2005 1er prix Grav’x et Fondation de France, Galerie Michèle Broutta, Paris
2003 3ème prix du Salon d’Automne, section livre d’artiste, Paris, 2003
1993 Prix Guy Levis-Mano pour le livre d’artiste « La fourmi électronique » de P. K. Dick

Commandes 

2010, 2007  Création et édition d’une estampe pour le club de collectionneurs, L’amateur d’estampes contemporaines
2012 Création et édition d’une estampe pour les 30 ans du Musée du dessin et de l’estampe originale, Gravelines

œuvre

De la même artiste

Paris XIII, gravures au carborundum et à la pointe sèche. Disponibles à la vente

Périph, ensemble des 38 gravures à l’aquatinte. Disponibles à la vente.